Etre simplement Mee Sun

Thérapie


 

Jusqu'à l'âge de 30 ans, j'ai essayé de m'en sortir seule. Je suis sortie de 17 ans de silence et me suis prise en main.

Ma famille considère que les psys sont plus malades que le commun des mortels.

Le fait déclencheur a été le décès de mon agresseur. Avec sa mort, ma peur s'est quelque peu dissipée. Plus personne ne pouvait plus me faire taire.

Le premier à m'avoir soumis l'idée de consulter un thérapeute a été mon ami, puis mes amies proches. Ils m'ont fait comprende que si je ne me sentais pas bien, je devais consulter un psy.

Se prendre en main, c'est bien en théorie, mais on n'a pas rien sans rien, alors il faut s'armer de courage pour trouver le bon psy.

Tous les jours, je passais devant la plaque de la psychothérapeute de mon immeuble jusqu'au jour où je me suis enfin décidée à la contacter.

C'était la première fois de ma vie que je téléphonais à un psy pour prendre rendez-vous. Comme toute première fois, j'ai dû retenir mon souffle avant de décrocher le combiné du téléphone. Je me suis alors lancée. J'ai appelé de mon travail et la première chose que la psy m'a demandée était de quel trouble je souffrais. J'ai trouvé sa question très maladroite. Je lui ai indiqué que j'appelais de mon travail et que je ne pouvais répondre à une question aussi délicate au téléphone. J'ai pris un rendez-vous que j'ai ensuite annulé.

J'ai la chance d'avoir une amie qui a consulté une psychologue. Je lui ai aussitôt demandé ses coordonnées.

J'ai pris contact avec cette psychologue qui m'a parue gentille et douce au téléphone. Le premier contact téléphonique est primordial pour une victime qui ne doit pas se sentir encore une fois abandonnée par le thérapeute. J'ai donc pris un premier rendez-vous avec elle.

J'ai consulté cette psychologue une fois par semaine pendant six mois au coût de 50 € la séance de 45 minutes.

A la différence des psychiatres qui sont des médecins, les psychologues ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale.

Je dépensais 200 € par mois, dépense faramineuse simplement pour parler !

Une thérapeute ne me suffisait plus. J'avais toujours ce besoin viscéral de parler, d'hurler au monde entier mes souffrances trop longtemps enfouies au fond de mes entrailles.

Parallèlement, je me suis mise à chercher un psychiatre que j'ai trouvé par relation. 

Je vois cette psychiatre généraliste depuis plus d'un an.

Les deux psys étaient au courant que je les consultais toutes les deux.

J'ai abandonné la psychologue pour consulter une psychologue victimologue recommandée par une modératrice du site AIVI.

Ma relation aux psys est basée sur la confiance et l'honnêteté.

 

 

EN CONCLUSION, JE VOUS CONSEILLE LE BOUCHE A OREILLE !

N'HESITEZ PAS A FAIRE APPEL AUX ASSOCIATIONS !




04/12/2007
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