Etre simplement Mee Sun

Ma bibliographie

 

ILS SONT FORMIDABLES TES PARENTS,

ILS NE T'ONT PAS SEPAREE !

 

 

 

 

Mot de l'éditeur : Un événement à saluer et un récit autobiographique vraiment étonnant que
vous aussi vous pouvez défendre. Car si nous avons décidé de l’éditer, seuls les lecteurs le feront vivre et vous pouvez en être l’un des premiers.
 

Quelques mots le concernant : " Mee Sun mène une vie tout à fait banale de jeune écolière coréenne, lorsque sa mère biologique décède brutalement. Abandonnée par son père alcoolique quelques mois plus tard, elle atterrit dans un orphelinat. Alors que son adoption dans une famille française aurait pu être l’avènement d’une vie sereine et prometteuse, le destin s’acharne sur elle. Violence conjugale et inceste vont bouleverser sa perception du monde réel. Livrée à elle-même au sein d’une famille dysfonctionnelle, elle devra abandonner radicalement sa personnalité initiale, afin de satisfaire les désirs de sa mère adoptive. De l’apprentissage intensif du français à l’abandon forcé de l’usage de sa main gauche, Mee Sun, devenue Émilie, en viendra même à rejeter ses racines coréennes. Comment, d’une suite de malheurs digne d’un roman-feuilleton du XIXe siècle, va-t-elle pouvoir se reconstruire ? Dans ce témoignage « coup de poing » d’une cruelle authenticité, l’auteure se dévoile sans tabous, ni complexes. Avec un style sobre et spontané, elle nous alerte sur le sort parfois réservé aux enfants adoptés. Une leçon de vie qui nous permet de constater que du pire peut surgir le meilleur." 

 

 

 

Nue comme un ver(s)   

 

 

Mot de l'éditeur : Combien de fois son enfance a-t-elle été sabotée, ravagée? Il y eut ainsi la mort de sa mère, l’alcoolisme de son père, le déracinement encore. Et surtout, incompréhensibles, destructeurs, ces gestes incestueux qui lui valurent d’être rejetée. L’inceste: ce pire-que-tout sur lequel il est si difficile de mettre des mots… Seul moyen trouvé par l’auteur pour mettre au monde cette souffrance si longtemps contenue? La poésie et l’écriture de ce recueil qui redonne sa voix à l’enfant prisonnière des ténèbres. 


"Nue comme un ver(s)": titre à la riche polysémie, qui renvoie tout autant à cet état premier d’innocence que souhaite retrouver l’auteur, qu’à ce dépouillement de toutes les scories laissées par les adultes qui l’ont fait souffrir. De poèmes-cris en textes apaisés, des hurlements qui se laissent entendre sous les mots à cette tranquillité de l’âme tant recherchée, cette œuvre sincère, parfois brute, toujours bouleversante, rend compte de ces capacités d’exorcisme que possède l’écriture.